OTTAWA, ON, le 17 juill. 2024 /CNW/ - Aujourd'hui, l'honorable Marc Holland, ministre de la Santé, a émis la déclaration suivante pour fournir une mise à jour sur la décision prise par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d'apporter des changements à leurs exigences en matière d'importation pour tous les chiens qui entrent aux États-Unis, et ce, dès le 1er  août 2024.

« Depuis que les exigences ont été annoncées pour la première fois par les CDC le 8 mai 2024, le premier ministre, des députés et moi avons soulevé la question auprès de partenaires américains, et les dirigeants du Congrès américain ont fait part de leurs préoccupations à cet égard. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a collaboré avec les CDC pour trouver des solutions et obtenir de la flexibilité, pour clarifier les nouvelles exigences et pour souligner les répercussions importantes que ces exigences auront sur la population canadienne et américaine.

« Ces discussions ont conduit à des changements aux lignes directrices à l'intention des Canadiennes et des Canadiens, mais le gouvernement du Canada demeure préoccupé par les répercussions négatives éventuelles qu'auront ces nouvelles règles, à la fois sur les Canadiens et les Américains.

« Le variant canin du virus de la rage, aussi connu sous le nom de rage canine, est absent au Canada, et nous partageons le même statut exempt de rage que les États-Unis. Ces nouvelles règles des CDC auront des répercussions sur tous les chiens qui arrivent aux États-Unis en provenance du Canada et obligeront les Canadiens à prendre des dispositions et à absorber des coûts supplémentaires pour satisfaire aux nouvelles exigences. Ces règles auront également une incidence sur les Américains qui retourneront aux États-Unis avec leurs chiens après leur visite au Canada.

« Les secteurs du transport, notamment le camionnage, feront face à des défis qui auront des répercussions sur les chaînes d'approvisionnement américaines et canadiennes. Le Canada et les États-Unis échangent des milliards de dollars en biens et services chaque année. À un moment où le coût de la vie et la croissance économique sont au cœur des préoccupations de nos citoyens, la mise en œuvre de ces nouvelles mesures des CDC pourrait mettre à rude épreuve ces chaînes d'approvisionnement essentielles.

« Le gouvernement du Canada est inquiet des répercussions sur les économies locales et les industries du tourisme d'accueil, en particulier dans les collectivités frontalières, qui sont souvent rurales et dépendent de la circulation entre les frontières pour soutenir leurs entreprises locales et leurs emplois. Les Américains et les Canadiens qui vivent dans des collectivités frontalières, qui traversent régulièrement la frontière pour acheter des biens et des services ou pour se rendre à leur lieu de travail, en ressentiront ces effets.

« Ces règles des CDC ont une incidence disproportionnée sur les personnes qui ont des chiens d'assistance et qui ont besoin de ces animaux de soutien, peu importe où elles se déplacent.

« En outre, les personnes autochtones qui traversent régulièrement la frontière pour se rendre sur leurs territoires traditionnels subiront les répercussions des règles des CDC.

« Nous continuons de plaider en faveur d'une exemption de ces exigences, étant donné que nos deux pays sont exempts de la rage canine, vu la réalité géographique de notre frontière commune et de nos liens économiques et sociaux solides.

« Pendant que le gouvernement du Canada négocie d'autres changements pour alléger le fardeau des Canadiens, voici ce qu'ils doivent savoir dès maintenant s'ils envisagent de voyager aux États-Unis le 1er août 2024 ou après cette date avec un chien :

  • Les chiens doivent :
    • être âgés d'au moins six mois;
    • posséder une micropuce conforme aux normes de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) ou universellement lisible;
    • sembler en bonne santé à leur arrivée.
  • Un reçu du formulaire d'importation de chiens des CDC est exigé pour tous les chiens entrant aux États-Unis.
  • Disposer d'un document canadien d'exportation délivré et signé par un vétérinaire agréé canadien contenant l'information relative à la vaccination et à la micropuce. L'approbation d'un vétérinaire de l'ACIA n'est pas requise.
    • Tous les chiens entrant aux États-Unis en provenance du Canada devront être accompagnés de documents supplémentaires, qui varient en fonction de l'endroit où le chien a été vacciné contre la rage et de l'endroit où il a séjourné au cours des six mois précédant son entrée aux États-Unis.

« Le Canada et les États-Unis sont tous deux des pays exempts de rage canine et partagent les mêmes objectifs de santé publique en matière de prévention de la rage. Ces nouvelles exigences des CDC risquent d'entraîner des répercussions négatives sur nos gens, nos chaînes d'approvisionnement et nos économies locales. Notre gouvernement a été clair : de nombreux Canadiens - comme les retraités migrateurs et les camionneurs - se rendent aux États-Unis avec des chiens, et les nouvelles exigences des CDC auront une incidence sur les citoyens et les économies des deux côtés de la frontière. Nous continuerons de soulever ces préoccupations auprès de nos homologues américains et de travailler à trouver la voie à une voie à suivre. Notre gouvernement aura toujours à cœur les intérêts des Canadiens. »

Pour obtenir plus de renseignements sur les exigences les plus récentes, veuillez consulter la page Chiens voyageant aux États-Unis

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SOURCE Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

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