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Share Name | Share Symbol | Market | Type | Share ISIN | Share Description |
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Lloyds Banking Group Plc | LSE:LLOY | London | Ordinary Share | GB0008706128 | ORD 10P |
Price Change | % Change | Share Price | Bid Price | Offer Price | High Price | Low Price | Open Price | Shares Traded | Last Trade | |
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0.12 | 0.23% | 52.18 | 52.24 | 52.28 | 52.90 | 52.20 | 52.38 | 86,283,449 | 16:35:06 |
Industry Sector | Turnover | Profit | EPS - Basic | PE Ratio | Market Cap |
---|---|---|---|---|---|
Commercial Banks, Nec | 23.74B | 5.46B | 0.0859 | 6.08 | 33.22B |
La perspective d'un Brexit "dur" ne semble plus faire de doute, à l'aune du discours prononcé mardi par la Première ministre britannique Theresa May sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE). Pour les banques britanniques, un "hard Brexit", avec à la clé une sortie du pays du marché unique, signifie une dégradation vraisemblable de l'économie britannique, qui pèsera sur leur activité mais également la perte de leur passeport européen.
Dans une étude opportunément parue ce mardi, S&P Global Ratings s'est attachée à nuancer l'impact du Brexit sur les banques britanniques. L'agence d'évaluation financière souligne certes "le niveau exceptionnel d'incertitudes économiques soulevé par le Brexit", incertitudes qui "se reflètent dans nos perspectives essentiellement négatives sur les banques britanniques."
Pour autant, S&P juge celles-ci en mesure "d'affronter le plus difficile des retournements de conjoncture." L'agence en veut pour preuve les bilans des banques britanniques, qui n'ont jamais été aussi robustes depuis la crise financière de 2008, avec un ratio Core Tier 1 (fonds propres de grande qualité rapportés aux actifs pondérés des risques) médian de 14,8% à la fin septembre 2016, plus de deux fois supérieur au minimum de 7% exigé par la réglementation internationale de Bâle 3.
Des établissements aux bilans plus robustes
De plus, début janvier, plusieurs groupes bancaires britanniques comme Barclays et Lloyds Banking Group sont parvenus à émettre un nouveau type de dette, dite dette senior non préférée. Eligibles au futur ratio réglementaire TLAC (total loss absorbing capacity) auquel les banques systémiques devront se plier, ces titres renforcent la capacité des établissements britanniques à absorber leurs pertes s'ils se trouvaient en situation de crise grave.
Dans une note publiée à l'automne dernier, Moody's avait pour sa part relativisé les conséquences de la perte du passeport européen, qui permet à toute entreprise de services financiers implantée dans un pays de l'UE d'exercer son activité dans l'ensemble de l'Union. L'agence de notation avait invoqué l'existence de la règle d'équivalence pour les pays tiers, qui offre aux sociétés financières non membres de l'UE un moyen alternatif d'accès au marché unique.
Une rentabilité encore inférieure au coût du capital
Les récents tests de résistance auxquels la Banque d'Angleterre a soumis les banques britanniques a montré que celles-ci étaient capables de résister à une chute de l'ordre de 30% des prix des logements au Royaume-Uni et à un plongeon de 40% environ de ceux de l'immobilier commercial, rappelle S&P.
Si la situation des banques britanniques est satisfaisante sur le front de la solvabilité, leur rentabilité laisse en revanche à désirer. Conséquence, notamment, de la faiblesse des taux qui rogne les marges nettes d'intérêt issues de la transformation de ressources à court terme en prêts à long terme, le rendement de leurs fonds propres devrait s'établir en moyenne à 3,5% en 2017 et à 4,4% en 2018, d'après S&P. Des niveaux très inférieurs à leur coût du capital, que l'agence de notation estime entre 9% et 10%.
Mais, revers positif de la médaille, la faiblesse des taux améliore la solvabilité des ménages et des entreprises, ce qui réduit le coût du risque (provisions pour risques d'impayés) des banques britanniques. Leur rentabilité devrait trouver une autre source d'amélioration dans la baisse des charges liées aux litiges juridiques, estime S&P. Il n'y a plus qu'à espérer qu'au cours des prochains mois, le flegme de l'agence de notation se transmette aux actionnaires des banques britanniques.
-Christine Lejoux, Dow Jones Newswires ; 33 (0)1 41 27 48 14 ; christine.lejoux@dowjones.com ed : ECH
"Le Market Blog" est le blog économique et financier du Service français de Dow Jones Newswires.
(END) Dow Jones Newswires
January 17, 2017 11:15 ET (16:15 GMT)
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