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Share Name | Share Symbol | Market | Type | Share ISIN | Share Description |
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International Consolidated Airlines Group S.a. | LSE:IAG | London | Ordinary Share | ES0177542018 | ORD EUR0.10 (CDI) |
Price Change | % Change | Share Price | Bid Price | Offer Price | High Price | Low Price | Open Price | Shares Traded | Last Trade | |
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-2.35 | -1.26% | 184.10 | 184.50 | 184.65 | 187.45 | 184.25 | 186.85 | 25,727,516 | 16:35:02 |
Industry Sector | Turnover | Profit | EPS - Basic | PE Ratio | Market Cap |
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Air Transport, Scheduled | 29.45B | 2.66B | 0.5401 | 4.26 | 11.31B |
(Actualisation: réaction des marchés, contexte, et analyse)
PARIS/LONDRES (Agefi-Dow Jones)--Le transporteur aérien britannique IAG (IAG.LN) a annoncé jeudi avoir pris une participation de 4,61% dans la compagnie low-cost norvégienne Norwegian Air Shuttle (NAS.OSL) et a indiqué envisager de faire une offre d'achat sur l'ensemble de la société, laissant les investisseurs sceptiques.
Le marché a accueilli froidement cette annonce, le titre IAG ayant décroché après la publication du communiqué, avant de se reprendre. En début d'après-midi, le titre perdait 0,7%. Norwegian de son côté s'envolait de 37%. Selon Barclays, une prise de contrôle de Norwegian n'aurait de sens que si le marché du long-courrier à bas coûts parvenait réellement à décoller. Or les analystes de la banque soulignent que "la viabilité de ce modèle n'a pas été démontrée, même si les nouvelles générations d'avions monocouloirs font penser le contraire à certains observateurs". Les analystes de Bernstein considèrent pour leur part qu'au lieu d'un rachat pur et simple de Norwegian, "IAG pourrait très bien tirer parti d'autres formes de partenariat entre les deux groupes". Une intégration de Norwegian offrirait "un potentiel de synergies clair", ajoutent-ils toutefois.
IAG a publié un communiqué à la suite d'informations de presse faisant état de son intérêt pour la compagnie norvégienne, connue pour avoir cassé les prix sur certains vols transatlantiques. Dans ce document, le groupe britannique, maison mère de British Airways, Vueling, Iberia et Level, a révélé avoir pris une participation minoritaire dans le capital de Norwegian de 4,61%, estimée à environ 41 millions de dollars (environ 33 millions d'euros) et indiqué que la compagnie à bas coûts "constitu[ait] un investissement attractif". Cette prise de participation doit permettre à IAG d'entamer des discussions avec Norwegian qui pourraient porter sur une offre publique d'achat sur l'ensemble de la compagnie norvégienne, a ajouté le groupe britannique.
IAG a souligné qu'il n'avait pas engagé de tels pourparlers jusqu'à présent et que le groupe n'avait pas encore décidé de faire une offre sur Norwegian, ajoutant qu'il n'y avait aucune certitude qu'une telle décision soit prise. "Une prochaine annonce sera faite si nécessaire", a conclu la société britannique.
Une expansion coûteuse
Réagissant à l'annonce d'IAG, Norwegian a pour sa part déclaré dans un communiqué que "l'intérêt d'une des plus grandes compagnies au monde démontr[ait] la viabilité et le potentiel de croissance de notre modèle". La compagnie a indiqué "ne pas avoir d'autres commentaires à faire".
IAG a récemment lancé une nouvelle compagnie low-cost appelée Level, qui a vocation à se développer sur le marché du long-courrier à bas coûts. Alors que sa flotte comptait deux avions en 2017, elle devrait passer à 15 d'ici à 2022. Une acquisition de Norwegian pourrait permettre à IAG d'accélérer le développement de Level.
Toutefois, le groupe britannique doit avoir conscience que la compagnie norvégienne paie au prix fort sa récente expansion. A la fin 2017, sa dette s'élevait à environ 22,3 milliards de couronnes norvégiennes (2,35 milliards d'euros) et elle a été obligé le mois dernier de faire appel au marché pour lever l'équivalent de près d'un quart de sa valorisation. La compagnie avait alors également prévenu que ses pertes s'accroîtraient au premier trimestre. Norwegian s'attend pour cette période à une perte avant impôt de 2,6 milliards de couronnes norvégiennes (275 millions d'euros), contre 1,8 milliard de couronnes (190 millions d'euros) au premier trimestre 2017.
-Robert Wall, The Wall Street Journal, et Julien Marion, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 94; jmarion@agefi.fr ed: LBO
Agefi-Dow Jones The financial newswire
(END) Dow Jones Newswires
April 12, 2018 09:55 ET (13:55 GMT)
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