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Share Name | Share Symbol | Market | Type | Share ISIN | Share Description |
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Compass Group Plc | LSE:CPG | London | Ordinary Share | GB00BD6K4575 | ORD 11 1/20P |
Price Change | % Change | Share Price | Bid Price | Offer Price | High Price | Low Price | Open Price | Shares Traded | Last Trade | |
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13.00 | 0.57% | 2,295.00 | 2,295.00 | 2,296.00 | 2,299.00 | 2,289.00 | 2,290.00 | 280,331 | 13:50:01 |
Industry Sector | Turnover | Profit | EPS - Basic | PE Ratio | Market Cap |
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Eating Places | 31.03B | 1.31B | 0.7696 | 29.79 | 39.15B |
Julien Marion,
Agefi-Dow Jones
PARIS (Agefi-Dow Jones)--Elior évolue en queue de peloton du SBF 120 jeudi. Après la publication de ses comptes pour l'ensemble de son exercice 2017-2018 clos fin septembre, le groupe de restauration collective et de concessions abandonne plus de 7%. Si les résultats à proprement parler s'avèrent "sans surprises" et "ternes", comme le relève Midcap Partners, la déception provient de la perspective de croissance. Elior compte, en 2018-2019, stabiliser sa performance, en maintenant ses marges et en misant sur une croissance organique "supérieure à 1%", alors que le consensus des analystes tablait sur une progression de 2,7% pour cet exercice.
Si la sanction du marché peut paraître sévère alors qu'Elior perdait déjà 25% sur l'année avant cette publication, elle n'est pas infondée pour autant. Les perspectives 2018-2019 en matière de croissance soulèvent des interrogations sur les objectifs de moyen terme. Ce qui n'améliore pas la visibilité et vient s'ajouter aux incertitudes autour de la possible séparation des activités de concessions.
Des objectifs de croissance 2021 loin d'être acquis
Elior compte arriver sur l'ensemble de la période 2019-2021 à une croissance organique annuelle moyenne de 3%, avec une progression de son Ebita ajusté - son résultat opérationnel récurrent retraité de certains amortissements - deux fois supérieure à cette progression organique. Mais avec une croissance limitée à un peu plus de 1% en 2018-2019, Elior devra passer la surmultipliée les exercices suivants. Bernstein estime que le groupe de restauration collective devra atteindre 4% en 2019-2020 comme en 2020-2021 pour tenir sa feuille de route, ce qui est loin d'être acquis selon le bureau d'études.
"Le groupe a un plan bien établi et est en ordre de marche pour remplir ses objectifs 2019-2021", a affirmé une porte-parole du groupe à l'agence Agefi-Dow Jones. Durant la conférence dédiée aux analystes ayant suivi la présentation des résultats, le directeur général Philippe Guillemot a précisé la trajectoire. En 2019-2020, la croissance organique se situera "autour de 3%", puis sera supérieure à 3% en 2020-2021. Barclays, dans une note publiée après cette conférence, s'est toutefois dite peu rassurée par la direction sur les perspectives de croissance organique.
Cap vers les Etats-Unis
Dans ce contexte, la revue stratégique sur Areas, la marque regroupant les activités de concession, constitue une inconnue majeure. Elior ne souhaite pas commenter ce processus annoncé le mois dernier tant que le conseil d'administration n'aura pas approuvé une opération ou mis fin à cette revue. Philippe Guillemot a néanmoins précisé que les résultats de cet examen seraient présentés d'ici à fin juin et que le but était de dégager des marges de manoeuvre pour que chaque activité puisse se développer et donc procéder à des acquisitions.
Ces marges sont aujourd'hui limitées: à fin septembre le ratio dette nette sur Ebitda d'Elior atteignait 3,6, proche de la limite de 4 autorisée par les créanciers d'Elior. Or, le plan 2019-2021 de l'entreprise de restauration prévoit d'alimenter la croissance externe par des acquisitions externes en Amérique du Nord. "Les Etats-Unis restent un moteur important de notre croissance tant en organique qu'en croissance externe", a encore rappelé mardi Philippe Guillemot. Oddo évoque la possibilité d'acheter un actif stratégique, comme une centrale d'achat, pour regagner en compétitivité, dans cette région.
Mais en se séparant d'Areas, Elior se priverait de son activité à la fois la plus dynamique et la plus rentable. Les concessions ont affiché en 2017-2018 une croissance organique de 4,4% et une marge d'Ebita retraité de 5,7% contre une croissance organique de 2,4% et une marge d'Ebita retraité de 3,9% pour les activités restauration collective et services. Pour cette raison, JPMorgan s'était dit "surpris" par l'annonce de la revue stratégique. "Nous considérons que la concession était la seule activité à posséder un véritable effet de levier avec un potentiel de croissance organique plus important", souligne de son côté Midcap Partners. Pour sa part, Bernstein prévient qu'une cession d'Areas pourrait contraindre le groupe à revoir ses objectifs, ce qui risque de rebattre les cartes sur le dossier Elior.
Toutes les options ouvertes pour l'activité de concessions
Si une vente de l'activité concession se concrétisait, elle pourrait, certes, libérer de la valeur pour Elior. Bryan Garnier chiffre estime à 2 milliard d'euros la valeur qu'Elior pourrait tirer. Mais il faudra que cette cession soit menée à bon prix. Un sujet d'autant plus épineux "que tout le monde sait désormais qu'Elior est potentiellement vendeur et que tout le monde connaît leur situation bilancielle", relevait un analyste en novembre. Les deux prétendants les plus souvent cités sont deux spécialistes de la concession, l'italien Autogrill et le britannique Select Service Partner (SSP). Mais ce dernier n'a que peu d'appétit pour les acquisitions de grande taille, explique Barclays. Par ailleurs, rien n'indique qu'Elior optera pour une cession pure et simple. "Toutes les options sont ouvertes", a assuré mardi Philippe Guillemot.
Elior présente aujourd'hui une valorisation alléchante. L'entreprise de restauration collective et de concession s'échange actuellement 13 fois les bénéfices attendus pour 2018-2019 contre 16,4 fois pour Sodexo, 20 fois pour Compass et 21 fois pour Autogrill. Une décote telle qu'aucun analyste sondé par FactSet n'est à la vente.
Vu les nombreuses inconnues entourant la valeur, il semble toutefois préférable de regagner en visibilité avant de revenir sur le titre. Le dénouement de la revue stratégique sur les activités de concessions permettra au moins aux investisseurs de ne plus naviguer à vue.
-Julien Marion, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 94; jmarion@agefi.fr ed: ECH
Agefi-Dow Jones The financial newswire
(END) Dow Jones Newswires
December 04, 2018 10:33 ET (15:33 GMT)
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