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CVX Chevron Corporation

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Chevron Corporation NYSE:CVX NYSE Common Stock
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En 2020, les majors du pétrole devront réaliser d'amples dépréciations - Plus Inter

09/01/2020 9:54am

Dow Jones News


Chevron (NYSE:CVX)
Historical Stock Chart


From May 2019 to May 2024

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Rochelle Toplensky,



The Wall Street Journal





LONDRES (Agefi-Dow Jones)--Les investisseurs à pied d'oeuvre sur le marché pétrolier ont raison de garder la tête froide malgré les tensions qui agitent le Moyen-Orient.



L'assassinat du général iranien Qassem Soleimani a dans un premier temps fait bondir les prix du pétrole avant que les cours ne refluent mercredi, les tirs de missiles réalisés en représailles par l'Iran n'ayant pas fait de victimes américaines. Sauf à ce que la situation dégénère, ces tensions géopolitiques ne modifieront probablement pas les attentes à long terme des opérateurs pour les prix de l'or noir. Dans ce contexte, les majors du secteur restent susceptibles de procéder cette année à des milliards de dollars de dépréciations sur certains de leurs actifs pétroliers et gaziers.



Les cinq grands producteurs de pétrole intégrés - BP, Chevron, Exxon Mobil, Royal Dutch Shell et Total - peaufinent actuellement la présentation de leurs comptes au titre de 2019. Une partie essentielle de ce processus consiste à évaluer l'étendue de leurs ressources et à déterminer la valeur de ces actifs. A la fin de 2018, les cinq plus importantes majors pétrolières disposaient au total de 708 milliards de dollars d'actifs pétroliers et gaziers dans leur bilan.



L'anticipation d'une baisse des prix des matières premières peut contraindre les entreprises à déprécier la valeur de leurs actifs, qui reflètent généralement des décennies de production pétrolière, pour deux raisons : extraire certaines réserves ne devient plus viable économiquement tandis que les revenus des réserves valant toujours la peine d'être exploitées génèrent des flux de trésorerie plus faibles.



Les groupes pétroliers établissent leurs propres perspectives sur le prix des matières premières en se basant à la fois sur des prévisions externes et sur les anticipations de leurs dirigeants. Ces prévisions reflètent principalement les tendances de long terme, bien que des changements à court terme puissent parfois influer sur ces estimations. Comme d'autres modèles financiers complexes, ces projections reposent à la fois sur la rigueur scientifique et une forme de sensibilité artistique.



Selon Barclays, les estimations de nombreuses majors sont établies en partant du principe que le prix du pétrole s'inscrira entre 75 et 90 dollars le baril au cours de la prochaine décennie. Voilà plus de cinq ans que le prix du Brent ne s'est pas durablement maintenu dans cette fourchette. Bien qu'il soit impossible d'anticiper l'avenir en se basant sur des données historiques, à la fin de l'année dernière, un nombre croissant d'opérateurs de marché jugeait que les attentes en matière de prix étaient trop élevées, ce qui les a conduit à estimer que les producteurs seraient contraints de déprécier des milliards de dollars d'actifs. Les importantes dépréciations passées l'an dernier - par Chevron (environ 10 milliards de dollars), le géant espagnol Repsol (5 milliards de dollars) et Shell (2 milliards de dollars) - semblaient annoncer une tendance lourde pour le secteur.



En dépit des propos jugés rassurants du président américain, Donald Trump, mercredi soir - permettant pour l'heure d'écarter le risque d'une escalade militaire entre les Etats-Unis et l'Iran - les dernières nouvelles en provenance du Moyen-Orient rendent les prix du pétrole moins prévisibles.



Une volatilité importante de ces prix apporterait un argument aux producteurs qui ne souhaitent pas procéder à d'importantes dépréciations cette année, mais ce serait une erreur de leur part. Les prix du pétrole sont moins influencés par la géopolitique qu'auparavant. La flambée des prix du pétrole après l'attaque par drone d'une importante installation de production saoudienne en septembre s'est rapidement estompée. Le potentiel d'une hausse soutenue des cours a été érodé par les abondantes réserves de schiste aux Etats-Unis, où les producteurs peuvent rapidement réagir aux changements de prix en augmentant ou en interrompant leur approvisionnement.



Le marché s'attendant déjà à d'importantes dépréciations, les majors du pétrole disposent d'une opportunité pour procéder à un vaste ménage dans leur bilan. Elles devraient la saisir.





-Rochelle Toplensky, The Wall Street Journal



(Version française Eric Chalmet) ed: VLV



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



January 09, 2020 04:34 ET (09:34 GMT)




Copyright (c) 2020 L'AGEFI SA

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