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Les compagnies low-cost ont moins à perdre que les autres de la crise - Plus Europe

19/05/2020 9:09am

Dow Jones News


Boeing (NYSE:BA)
Historical Stock Chart


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Jon Sindreu,



The Wall Street Journal



LONDRES (Agefi-Dow Jones)--Aucune compagnie aérienne n'échappe au douloureux rétrécissement imposé par la crise sanitaire du nouveau coronavirus sur le secteur aéronautique. Mais les transporteurs à bas prix ont toutefois une carte à jouer dans ce marché restreint.



La compagnie irlandaise Ryanair, leader européen du transport aérien low-cost, a indiqué lundi qu'elle devrait accuser une perte nette de 200 millions d'euros au cours du premier trimestre de son exercice 2020-2021 qui s'achèvera fin mars 2021. Son cours de Bourse a toutefois gagné jusqu'à 15,5% lundi. Alors que 70% de la flotte aérienne mondiale sont à l'arrêt, cette prévision prend des allures d'objectif ambitieux.



Lors de la majeure partie de la crise et jusqu'à maintenant, l'activité des compagnies low-cost les plus performantes telles que Southwest Airlines et Ryanair, a été plus dynamique que celle de leurs homologues généralistes comme Delta Airlines et International Airlines Group (IAG), le propriétaire de British Airways. La raison est d'abord cyclique : les réservations pour les vols de courte distance devraient redémarrer plus rapidement que celles des vols internationaux. Mais la crise a fait naître d'autres opportunités à plus long terme pour les compagnies aériennes low-cost, surtout en Europe.



En amont de la crise sanitaire, Ryanair était sans conteste la compagnie aérienne la plus prospère du Vieux continent, mais ses coûts ont commencé à enfler et son plan de vol a perdu en visibilité. Par le passé, la compagnie a surtout exploité les avantages des liaisons peu concurrentielles entre des aéroports secondaires, la forçant à acquérir en 2018 la jeune entreprise autrichienne Lauda pour s'imposer en Allemagne. Cette transaction a également permis à Ryanair de mettre la main sur quelques Airbus A320, alors qu'une flotte exclusivement composée de Boeing 737 a longtemps été la clé pour maintenir ses coûts de maintenance et de formation à un faible niveau.



Toujours en 2018, Ryanair a été contrainte de reconnaître les syndicats pour la première fois. Pendant des années, les compagnies aériennes à bas prix avaient prospéré en embauchant de la main d 'œuvre bon marché, mais une économie florissante et une pénurie de pilotes ont mis ce modèle à rude épreuve.



Des employeurs en position de force



La crise actuelle a de nouveau placé les employeurs en position de force, la chute du trafic s'étant traduite par de nombreux plans de licenciements. Ryanair prévoit de supprimer 3.000 emplois et d'imposer des réductions de salaires susceptibles d'atteindre 20%. Les compagnies aériennes américaines s'engageront vraisemblablement dans une voie similaire une fois que les protections contre les licenciements accompagnant les aides d'Etat seront levées en octobre.



Lundi, le directeur général de Ryanair, Michael O'Leary, a estimé que Lauda traversait une "crise existentielle", alors que sa flotte d'A320 devrait être progressivement remplacée par des Boeing. Pour autant, la situation actuelle n'empêchera pas "d'accélérer la croissance de la flotte dans les deux prochaines années", a-t-il assuré.



Un retour à l'ancien modèle de Ryanair, avec sa flotte homogène et ses coûts salariaux comprimés, a de quoi plaire aux investisseurs, surtout s'il permet de reconstituer les capacités de transport du groupe dans des aéroports moins coûteux et moins fréquentés. Aux Etats-Unis aussi, Southwest Airlines et Allegiant s'en tireront probablement mieux que les compagnies traditionnelles.



Le secteur est bien sûr nettement plus consolidé aux Etats-Unis qu'en Europe, où les Etats ont volé au secours de Lufthansa, Air France-KLM, Alitalia et Norwegian Air Shuttle. Cette particularité limitera les gains que peuvent espérer les acteurs les plus solides dans une phase de reconfiguration du marché.



Il reste tout de même une raison d'espérer pour les compagnies comme Ryanair dans la crise actuelle: après la phase de transition marquée par les masques respiratoires et les contrôles de température, le secteur aérien pourrait se retrouver dans la situation qui était la sienne il y a près de 10 ans, dans un contexte nettement plus favorable aux compagnies à bas coûts.



-Jon Sindreu, The Wall Street Journal



(Version française Dimitri Delmond et Thomas Varela) ed: ECH



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



May 19, 2020 03:49 ET (07:49 GMT)




Copyright (c) 2020 Dow Jones & Company, Inc.

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