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La problématique belge d'Engie est conséquente mais pas insurmontable - DJ Plus

15/10/2018 12:47pm

Dow Jones News


Engie (EU:ENGI)
Historical Stock Chart


From May 2019 to May 2024

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Alice Doré,



Agefi-Dow Jones



PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le titre Engie traverse une année mouvementée. Il a tour à tour été chahuté en raison d'interrogations sur la gouvernance du groupe, par la publication en mai d'un chiffre d'affaires trimestriel décevant, puis par l'annonce en juin de retards dans l'agenda des révisions de trois unités nucléaires en Belgique.



Depuis, "le nucléaire belge est la principale source d'incertitude et de nouvelles négatives pour Engie", note Tancrede Fulop, analyste chez Morningstar, résumant un sentiment largement partagé parmi les investisseurs.



Au cours des cinq derniers mois, le titre du fournisseur de gaz et d'électricité a accusé une baisse de 20%. A un peu moins de 12 euros, il évolue bien en deçà de l'objectif de cours moyen des analystes sondés par FactSet, à 15,56 euros.



La situation en Belgique constitue un problème épineux pour Engie, qui a précisé le mois dernier que les retards de redémarrage de certaines unités belges après une période de maintenance ont déjà pesé à hauteur de 600 millions d'euros sur l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) et le résultat net part du groupe depuis le début de l'année.



Compte tenu de cet impact sur les résultats d'Engie et des différents reports de redémarrage des unités concernées, "les investisseurs sont en droit de se demander à partir de combien d'occurrences exceptionnelles le problème devient structurel", soulignent les analystes de Credit Suisse.



Un risque sur l'endettement



Pour le moment, Engie fait valoir qu'il bénéficie d'une structure financière saine et ne s'attend à aucun impact des difficultés belges sur son ratio dette nette/Ebitda. Celui-ci est toujours attendu inférieur ou égal à 2,5 fois en 2018, grâce à des effets de compensations d'autres activités porteuses, comme les services et les infrastructures.



Le ratio actuellement visé est confortable, souligne un analyste, tout en prévenant que les provisions pour le nucléaire belge pourraient tout de même le rendre difficile à atteindre et à consolider en 2019. Ces difficultés pourraient être accentuées en cas de nouveaux retards l'année prochaine ou si la facture liée à la gestion des passifs nucléaires dans le pays venait à être réévaluée à la hausse.



Pour cet analyste, le risque existe bel et bien et pourrait entamer la capacité d'Engie à effectuer une éventuelle acquisition de grande envergure, soit au-delà de la dizaine de milliards d'euros.



Un avis partagé par Standard and Poor's, pour qui une politique d'investissement plus agressive d'Engie pourrait entraîner une dégradation de sa note de crédit, actuellement à "A-", assortie d'une perspective stable. "Engie n'a pas de marge de manœuvre significative pour effectuer une grosse acquisition financée par de la dette", juge l'agence de notation.



Et c'est là que le bât pourrait blesser. L'entreprise se retrouve très exposée à la France, qui représente environ 40% de son chiffre d'affaires, et a vu sa présence sur des zones de croissance comme les Etats-Unis et l'Asie réduite par la vente d'actifs dans le charbon.



Une valorisation attractive



Dans l'ensemble, la transformation industrielle d'Engie vers les services et des activités de production d'énergie renouvelable est saluée par les opérateurs de marché.



Même si des intermédiaires financiers appellent à la prudence, le consensus reste largement positif sur le titre Engie. Selon FactSet, 74% des analystes ont une recommandation "acheter" ou "surpondérer", 22% sont à "conserver", et 4% se positionnent à "vendre" ou "sous-pondérer".



Selon les calculs de Credit Suisse, Engie s'échange sur des multiples de 11,7 fois ses bénéfices, contre un ratio de 14,6 fois pour le secteur. Le cours actuel d'Engie offre un bon point d'entrée sur le titre, qui dispose d'importants catalyseurs à moyen terme, comme la hausse des prix de l'électricité qui n'est actuellement pas intégrée, soulignent des analystes.



Pour J.P.Morgan Cazenove, si Engie manque de catalyseurs à court terme, ses fondamentaux sont robustes et pourraient conduire à une revalorisation à l'horizon 2019.



Pour cela, Engie devra éviter tout nouveau couac d'ici la présentation de son nouveau plan stratégique en février prochain.



-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: ECH



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



October 15, 2018 07:27 ET (11:27 GMT)




Copyright (c) 2018 L'AGEFI SA

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