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BATS British American Tobacco Plc

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Delayed by 15 minutes
Share Name Share Symbol Market Type Share ISIN Share Description
British American Tobacco Plc LSE:BATS London Ordinary Share GB0002875804 ORD 25P
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Industry Sector Turnover Profit EPS - Basic PE Ratio Market Cap
Cigarettes 27.72B -14.37B -6.4241 -3.53 50.68B

L'eldorado américain des M&A devient plus exigeant pour les groupes étrangers -Plus USA

21/06/2017 10:53am

Dow Jones News


British American Tobacco (LSE:BATS)
Historical Stock Chart


From Apr 2019 to Apr 2024

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Christine Lejoux,



Agefi-Dow Jones





PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les entreprises étrangères demeurent friandes d'acquisitions aux Etats-Unis. Mais en raison des incertitudes croissantes que l'administration Trump fait peser sur les perspectives du marché américain des M&A (mergers and acquisitions), leur appétit risque de diminuer.



Au cours des trois premiers mois de l'année, les rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers ont représenté un montant total de 139,1 milliards de dollars, soit le plus haut niveau jamais observé par MergerMarket pour un premier trimestre. Mieux, les deux principales acquisitions réalisées aux Etats-Unis sur les trois premiers mois de l'année ont été le fait de deux entreprises étrangères. Le cigarettier britannique British American Tobacco a racheté la participation de 57,8% qu'il ne détenait pas encore dans le capital de son concurrent américain Reynolds American, pour 60,7 milliards de dollars. Et Reckitt Benckiser, également basé au Royaume-Uni, a acquis le spécialiste américain de la nutrition infantile Mead Johnson, pour 17,8 milliards de dollars.



L'échec essuyé en mars par Donald Trump au sujet de la réforme de l'assurance-santé, et les polémiques incessantes à Washington sur d'éventuels liens entre la Russie et des membres de l'administration Trump, ont jeté le doute sur la capacité du président américain à honorer ses promesses d'allègement de la fiscalité des sociétés, de déréglementation de certains secteurs d'activité et d'investissements dans les infrastructures. Or la perspective de l'entrée en vigueur de ces mesures pro-business compte pour beaucoup dans l'attractivité du marché américain, aux yeux des acquéreurs étrangers.





Vigilance accrue du CFIUS





L'incertitude de la mise en place de ces mesures s'ajoute au risque de voir la nouvelle administration se montrer beaucoup plus sévère que la précédente en matière d'autorisation de rachats de sociétés américaines par des groupes étrangers, Donald Trump ayant pour credo la défense des intérêts américains avant tout. "En raison de cette politique "d'America first", toutes les sociétés étrangères désireuses de se lancer dans des fusions-acquisitions transfrontalières aux Etats-Unis doivent inscrire le CFIUS sur leur check-list", prévient Alexander Koff, avocat associé au sein du cabinet Venable LLP. Le CFIUS (Committee on Foreign Investment) est cet organisme permettant au président des Etats-Unis d'interdire le rachat d'une entreprise américaine par une société étrangère qui lui semblerait menacer la sécurité nationale.



Les acquisitions d'entreprises américaines par des groupes chinois ont d'ailleurs chuté de 86,6% au premier trimestre, à 3,5 milliards de dollars, d'après MergerMarket. Les réglementations décidées fin 2016 par la Chine pour limiter les sorties de capitaux afin d'endiguer la pression baissière sur le yuan ne sont certes pas étrangères à ce plongeon. Mais celui-ci résulte également d'une "sévérité accrue de la part du CFIUS", souligne la société de recherche.





Des valorisations élevées aux Etats-Unis





La montée du billet vert et la hausse des valorisations à la Bourse de New York risquent également de pousser les prétendants étrangers à une acquisition aux Etats-Unis à réfléchir à deux fois avant de passer à l'acte. Après le rally post élection présidentielle, l'indice élargi S&P 500 se paie 17,7 fois les bénéfices estimés pour les douze prochains mois, un multiple supérieur à sa moyenne des cinq dernières années (15,3), et même de la dernière décennie (14), d'après FactSet. Ces valorisations posent d'autant plus question que les entreprises européennes sont autrement moins chères, au moment même où la reprise économique se confirme sur le Vieux Continent, alors que la croissance des Etats-Unis montre quelques signes d'essoufflement.



Tout en reconnaissant que "la clé demeure la mise en oeuvre (des opérations), où il est essentiel de s'assurer que les aspects les plus sensibles sont gérés avec précaution", Arnaud Bouyer, co-responsable de la banque d'affaires de Morgan Stanley à Paris, affirme que "l'intérêt de (ses) clients européens pour les M&A aux Etats-Unis reste intact. Les fondamentaux du marché garantissent une bonne marge de manoeuvre."



Alexander Koff, chez Venable, se montre lui aussi rassurant. L'avocat estime que si le rythme des grandes fusions-acquisitions transfrontalières ciblant des entreprises américaines pourrait ralentir au cours des prochains mois, le marché des opérations de taille moyenne, plus simples à mettre en oeuvre et moins sensibles, devrait en revanche prendre le relais. Trump ou pas Trump, le potentiel du marché américain continue de faire rêver les entreprises étrangères.





-Christine Lejoux, Agefi-Dow Jones ; 33 (01) 41 27 48 14 ; clejoux@agefi.fr ed : ECH





(END) Dow Jones Newswires



June 21, 2017 05:33 ET (09:33 GMT)




Copyright (c) 2017 Dow Jones & Company, Inc.

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